Les Maisons de Crolles et AMA Diem sont à l’honneur

Les Maisons de Crolles et AMA Diem sont à l’honneur dans le journal de Crolles de ce mois de mai 2021 : 3 pages pour faire le point sur le projet depuis l’ouverture des Maisons il y a 5 ans: et oui 5 ans déjà !

http://www.ville-crolles.fr/doc/publication/magazine/crolles-magazine.pdf

« Nous sommes heureux car nous avons fait ce que nous avions dit, et cela fonctionne, résume Blandine Prevost. Aujourd’hui, nous attendons avec impatience les résultats de la 2e grande enquête scientifique, prévus pour la fin de l’année. Ils apporteront une caution médicale. Peut-être que cela permettra que d’autres Maisons voient le jour en France ? »

Rencontres avec Blandine et Xavier Prévost, Mina Blanchard administrateurs à AMA Diem, Madame Hervé la directrice des Maisons de Crolles, des paroles de bénévoles, des paroles de familles : une manière de mieux s’immerger dans l’atmosphère des Maisons de Crolles !

Revue de presse : aide médicale à mourir et alzheimer

Anne-Marie Dusault, Blandine Prévost et Nicole Poirier

Le 27 janvier dernier, Nicole Poirier de Carpe Diem et Blandine Prévost d‘AMA Diem participaient au Forum national sur l’évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie, où elles ont eu l’occasion de partager leurs opinions, leurs expériences et leurs réflexions sur le sujet. Suite à cette journée, elles ont été sollicitées par de nombreux médias.

Consultez les articles, reportages et entrevues réalisés concernant l’élargissement de l’aide médicale à mourir aux personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer :

Anne-Marie Dusault - Blandine Prévost - Nicole Poirier

Interview de Blandine Prévost au Québec

Se sentir coupable de refuser l’aide médicale à mourir

Ce lundi 27 janvier 2020, Blandine Prévost, fondatrice d’AMA Diem et Nicole Poirier, fondatrice de Carpe Diem, étaient au Québec au Forum national sur l’évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie. 

Blandine a pu s’exprimer sur le sujet délicat de l’aide médicale à mourir en parlant de son expérience dans l’émission radiophonique québécoise « Tout un matin » au micro de Patrick Masbourian. L’interview est à écouter ici (8H15).

“Je voulais expliquer et remercier parce que […] j’ai trouvé ma solution ici au Québec, c’est en découvrant Carpe Diem. En réalisant qu’il était possible de vivre librement et dignement jusqu’au bout avec la maladie d’Alzheimer. Dans une vraie maison, une vraie vie et non d’attendre la fin en établissement, ce qui est proposé au plus grand nombre des personnes qui vivent avec la maladie.” 

“Si on s’était dit “le jour où j’aurais besoin de telle aide, ma vie vaudra pas le coup” : le jour arrive et on se rend compte que c’est pas si grave d’avoir besoin d’une protection, c’est pas si grave d’avoir besoin d’aide si on a les bonnes personnes qui nous aident, si on a le bon accompagnement, si on a des personnes dans lesquelles on a confiance, qu’on sera respecté dans ce qu’on est et ce qu’on a été. Ce qui est important c’est que je peux lâcher parce que j’ai des personnes qui savent qui je suis et qui vont faire en sorte que je demeure qui je suis et que ma dignité soit préservée jusqu’au bout.”

“On a importé l’approche Carpe Diem en France, on a créé deux maisons dans lesquelles j’irais vivre plus tard, et où l’on vit bien, où l’ambiance est paisible. Les personnes quand elles arrivent elles peuvent tendues, en crise etc mais la vie s’apaise. Et quand on est bien accompagné et aussi lorsqu’on ne met pas tout sur le dos de la maladie. C’est à dire lorsqu’ “elle est agressive” “c’est normal c’est la maladie, réglons ça par des médicaments” mais qu’on cherche pourquoi elle est agressive : on règle les difficultés et la vie s’apaise”

“Effectivement la vie n’est pas celle qu’on aurait imaginée ou rêvée mais une belle vie est possible”

“Je ne suis pas venue juger ou dire quoi faire au Québec. Je dis juste : comment vous allez faire pour ne pas ajouter au poids de la dépendance et de la culpabilité de choisir de vivre quand la porte de l’aide à mourir est plus grande ouverte et plus sexy que la vie en établissement et que la société nous regarde comme une charge. C’est juste une question.

“Aidons les établissements à en faire des vrais lieux de vie, des vraies maisons, changeons notre approche pour que les établissements, que les lieux d’accueil soient un vrai choix, une vraie alternative.”

AMA Diem primé pour la qualité de ses actions !

Le 9 septembre, la Fondation Médéric Alzheimer et la Fondation de France ont décerné quatre prix, à l’occasion de la rencontre « Bâtir une société inclusive » qui a eu lieu à Nice. Les deux fondations tenaient à « valoriser des actions de proximité en faveur d’une société plus accueillante à destination des personnes touchées par la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée ».   Sur les 70 projets ayant postulé pour ce prix, AMA Diem est arrivé en deuxième place ce qui lui a valu d’obtenir un prix de 6000 €. Nous sommes d’autant plus fiers qu’une personne malade faisait également partie du jury.   Chaque représentant des projets primés avait quelques minutes pour remercier. Blandine Prévost et Mina Blanchard ont pris la parole en réaffirmant les valeurs qui nous animent à AMA Diem. Suite à cette intervention, le public a montré un intérêt particulier pour notre projet.   Le soleil était présent ce jour-là à Nice mais la vraie chaleur se trouvait ailleurs, dans l’énergie de transmettre encore et toujours la parole des personnes malades exprimant leur volonté de Vivre avec et malgré la maladie !

Prix
Sur la photo: Mme Hélène Jacquemont, présidente de la Fondation Médéric Alzheimer Mme Mina Blanchard, administratrice d’AMA Diem Mme Blandine Prévost, fondatrice et administratrice d’AMA Diem M. Jean François Bigay, Président du comité Provence Alpes Corse de la Fondation de France