L’accompagnement des familles

Les familles sont toujours plus nombreuses à solliciter l’association.
Elles traversent la crise sanitaire courageusement mais souffrent d’un isolement grandissant qui complique chaque démarche, et rend les projections difficiles.
Nous les soutenons grâce à des liens très réguliers.
Ces contacts permettent d’identifier des besoins au détour d’une conversation, et de travailler avec le réseau de professionnels pour mettre en place les ressources adaptées.
Ils sont aussi parfois l’occasion de lever des freins pour oser faire des projets souriants.

Les rencontres conviviales qui réunissent les personnes touchées et leurs proches ont pu reprendre cet été mais sont à nouveau stoppées.
Malgré tout, nous préparons activement les prochaines rencontres pour lancer les invitations sans délai dès qu’elles seront possibles.
Les familles nous aident dans cette phase de réflexion et d’anticipation : cette projection est essentielle pour elles, qui sont impatientes de se retrouver ! Une visite guidée du Château de Bon Repos sera sans doute notre prochaine sortie.

Un grand Merci à la famille qui a lancé cette idée et participé à sa préparation avec L’association de sauvegarde et d’animation du Château de Bon Repos.

Les bénévoles aux Maisons de Crolles

Les bénévoles poursuivent leurs actions aux maisons en cette période de crise sanitaire.
Dans le respect strict du protocole des gestes barrières, ils partagent des balades, des sorties en tandem, des moments de musique, chant, lecture ou papotage, pour le plus grand plaisir de tous.

Merci à tous ! Vous êtes précieux dans le quotidien des habitants.
Formés et accompagnés par l’association, leur présence aux maisons s’inscrit harmonieusement dans l’organisation des équipes d’intervenants.

Et si l’aventure humaine vous tente, bienvenue !

Forum des Associations 2020 de Crolles

Ce samedi 5 septembre 2020, comme chaque année, nous participerons au forum des associations de Crolles, de 14h à 18h au gymnase de La Marelle. L’occasion de faire connaître l’association et de diffuser notre message.

N’hésitez-pas à passer nous voir, et à en parler autour de vous !

L’équipe d’AMA Diem

Revue de presse : aide médicale à mourir et alzheimer

Anne-Marie Dusault, Blandine Prévost et Nicole Poirier

Le 27 janvier dernier, Nicole Poirier de Carpe Diem et Blandine Prévost d‘AMA Diem participaient au Forum national sur l’évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie, où elles ont eu l’occasion de partager leurs opinions, leurs expériences et leurs réflexions sur le sujet. Suite à cette journée, elles ont été sollicitées par de nombreux médias.

Consultez les articles, reportages et entrevues réalisés concernant l’élargissement de l’aide médicale à mourir aux personnes vivant avec la maladie d’Alzheimer :

Anne-Marie Dusault - Blandine Prévost - Nicole Poirier

Interview de Blandine Prévost au Québec

Se sentir coupable de refuser l’aide médicale à mourir

Ce lundi 27 janvier 2020, Blandine Prévost, fondatrice d’AMA Diem et Nicole Poirier, fondatrice de Carpe Diem, étaient au Québec au Forum national sur l’évolution de la Loi concernant les soins de fin de vie. 

Blandine a pu s’exprimer sur le sujet délicat de l’aide médicale à mourir en parlant de son expérience dans l’émission radiophonique québécoise « Tout un matin » au micro de Patrick Masbourian. L’interview est à écouter ici (8H15).

“Je voulais expliquer et remercier parce que […] j’ai trouvé ma solution ici au Québec, c’est en découvrant Carpe Diem. En réalisant qu’il était possible de vivre librement et dignement jusqu’au bout avec la maladie d’Alzheimer. Dans une vraie maison, une vraie vie et non d’attendre la fin en établissement, ce qui est proposé au plus grand nombre des personnes qui vivent avec la maladie.” 

“Si on s’était dit “le jour où j’aurais besoin de telle aide, ma vie vaudra pas le coup” : le jour arrive et on se rend compte que c’est pas si grave d’avoir besoin d’une protection, c’est pas si grave d’avoir besoin d’aide si on a les bonnes personnes qui nous aident, si on a le bon accompagnement, si on a des personnes dans lesquelles on a confiance, qu’on sera respecté dans ce qu’on est et ce qu’on a été. Ce qui est important c’est que je peux lâcher parce que j’ai des personnes qui savent qui je suis et qui vont faire en sorte que je demeure qui je suis et que ma dignité soit préservée jusqu’au bout.”

“On a importé l’approche Carpe Diem en France, on a créé deux maisons dans lesquelles j’irais vivre plus tard, et où l’on vit bien, où l’ambiance est paisible. Les personnes quand elles arrivent elles peuvent tendues, en crise etc mais la vie s’apaise. Et quand on est bien accompagné et aussi lorsqu’on ne met pas tout sur le dos de la maladie. C’est à dire lorsqu’ “elle est agressive” “c’est normal c’est la maladie, réglons ça par des médicaments” mais qu’on cherche pourquoi elle est agressive : on règle les difficultés et la vie s’apaise”

“Effectivement la vie n’est pas celle qu’on aurait imaginée ou rêvée mais une belle vie est possible”

“Je ne suis pas venue juger ou dire quoi faire au Québec. Je dis juste : comment vous allez faire pour ne pas ajouter au poids de la dépendance et de la culpabilité de choisir de vivre quand la porte de l’aide à mourir est plus grande ouverte et plus sexy que la vie en établissement et que la société nous regarde comme une charge. C’est juste une question.

“Aidons les établissements à en faire des vrais lieux de vie, des vraies maisons, changeons notre approche pour que les établissements, que les lieux d’accueil soient un vrai choix, une vraie alternative.”